formation technique secours 2007

formation technique sur 7 jours du 13 octobre au 19 octobre 2007Tous les 2 ans nous organisons un stage plus technique (équipiers, chef d’équipes) d’une durée de 7 jours. Ce stage est basé sur le référenciel du SSF National .
Ce Stage equipier/chef d’équipe départemental est organisé par Lionel Revil (3 jours sur le Vercors et 4 jour dans le Dévoluy)

Pour vous inscrire sur le net yoyospeleo@laposte.net
Pour plus de renseignement contacter lionel Revil au 04 76 86 00 13

Gampaloup – 12 mai 2007

Lionel REVIL, Conseiller Technique adjoint (stagiaire)
François LANDRY, Conseiller Technique adjoint (stagiaire)
Le choix de la cavité et du type d’exercice

Le Gouffre du GAMPALOUP découvert en 2000 a déjà fait l’objet d’un exercice secours en 2002. La cavité n’étant pas équipée pour l’évacuation d’une civière de è 70 m (salle des éclopés) au point zéro, elle présente une zone intéressante techniquement. De nombreuses traversées nécessitant des équipements du type tyrolienne, et deux puits permettant une reprise de balancier pour l’évacuation de la civière sont des ateliers variés pour la formation de nos nouveaux équipiers et chefs d’équipe. Pour l’équipe médicale les nombreuses manoeuvres sur cordes présentent beaucoup d’intérêt dans le cas d’une évacuation d’un blessé fortement médicalisé premier objectif de cet exercice (voir compte rendu médical de France ROCOURT).
Cet exercice est aussi l’occasion pour Lionel REVIL et François LANDRY de valider leur stage de conseiller technique spéléo auprès du Préfet de l’Isère.

Scénario Continuer la lecture de Gampaloup – 12 mai 2007

Granier – Cuvée des ours – 8 mai 2007

Alain MAURICE, Conseiller Technique départemental
Thierry LARRIBE, conseiller technique adjoint

DEROULEMENT DE L’OPERATION compte rendu succinct

Le mardi 8 mai à 3h, l’alerte pour le retard d’une personne partie seule dans une grotte du massif du Granier est transmise au conseiller technique départemental par le PGHM Isère.
Nous connaissons le point de départ (cabane forestière sous le col du Granier) mais pas la destination de la personne ni son niveau technique. Sa femme (qui a donné l’alerte) est déjà allé à l’entrée de la grotte et saurait nous y conduire. La personne recherchée connaît quand même le réseau, elle y va souvent, pour faire une traversée.
Décision de reporter le déclenchement au lever du jour pour plus d’efficacité, et de se renseigner entre temps sur les possibilités dans ce secteur que nous connaissons mal. Continuer la lecture de Granier – Cuvée des ours – 8 mai 2007

Immobilisation d’un membre fracturé en milieu souterrain

par le docteur France ROCOURT
compte rendu de la réunion « médicalisation en spéléologie » au CHU de Grenoble du 15 juin 2006.

La confection d’un plâtre est une technique classique d’immobilisation, mais, sous terre, dans les manipulations et l’humidité ambiante, il ne résiste pas.

Ce qu’il faut faire : un plâtre initialement classique et donc FENDU+++. Continuer la lecture de Immobilisation d’un membre fracturé en milieu souterrain

Traitement d’une fracture ouverte en milieu souterrain

par le docteur France ROCOURT compte rendu de la réunion « médicalisation en spéléologie » au CHU de Grenoble du 15 juin 2006.

Ce qu’il faut faire :
Lavage très abondant, éventuellement à l’eau « propre » au début, puis plus ou moins à l’eau stérile +/- bétadinée à la fin. NE PAS FERMER LA PLAIE.
Pansement sec, emballage (type pansement américain) et ne pas le défaire.
Antibiothérapie (Augmentin ivl ou po + Gentalline ivl) Continuer la lecture de Traitement d’une fracture ouverte en milieu souterrain

Le cout réel de l’opération de secours de juillet 1996 au gouffre BERGER

Bilan établi par Albert OYHANCABAL , conseiller technique du Préfet de l’Isère.
Cet état reprend toutes les dépenses engagées et remboursées à la commune d’Engins.

A la fin d’une opération de secours, le conseiller technique du Préfet établi un état de frais qui est envoyé à la commune du lieu de l’accident afin que les spéléologues soit remboursés.
Ces remboursements ne constituent en rien une rémunération, ils sont la contre-partie des dépenses engagées par les sauveteurs pour la distance kilométrique parcourue, le matériel personnel détérioré ou perdu et les pertes de salaire subies.

Dépenses engagées par la commune :

note de frais pour les sauveteurs isérois : 9 273,35 €
frais engagés directement par la commune : 2 049,78 €
note de frais des sauveteurs des autres départements : 18 670,94 €
Total 29 994,07 €

Recettes perçues par la commune :

10/08/1996 encaissement de la caution de l’expédition : 1 524,00 €
13/02/1997 remboursement par le Conseil général de l’Isère :
27/06/1997 remboursement par le Conseil général de l’Isère : 35 312,98 €
remboursement de l’assurance anglaise : 1 634,17 €
remboursement de l’assurance anglaise : 3 111,82 €
Total 41 582.97 €

Pathologie induite par le harnais

synthèse d’un article du docteur Jean BARIOD et de Bruno THERY paru dans la revue fédérale SPELUNCA n°55 de 1994.
En 1979, dès sa création, la commission médicale de la Fédération française de spéléologie (FFS) s’intéresse à 15 décès inexpliqués de spéléologues sur corde. Les recherches bibliographiques permettent de trouver une étude du dr AMPHOUX (1978) décrivant une série de tests de suspension en harnais dans le cadre de recherches sur la prévention des chutes dans les travaux du bâtiment. Ces essais mettent en évidence des perturbations physiologiques inquiétantes entrainant l’arrêt des tests. Les médecins fédéraux collaborent donc avec le dr AMPHOUX pour reprendre l’étude sur ces phénomènes.
Une première série d’essais a lieu en 1984 au CREPS de Chalain : deux spéléologues suspendus sans qu’ils bougent, perdent connaissances en 7 et 30 minutes. L’état des sujets nécessite une courte réanimation, les essais sont donc suspendus.
Pour la première fois , il est donc mis en évidence que la suspension inerte dans un harnais peut à elle seule, entrainer des troubles physiopathologiques graves.
En 1986, Une deuxième série de tests est lancée en milieu hospitalier. Malgré l’ampleur des moyens déployés, il n’est toujours pas possible de donner une explication claire au phénomène observé. Une campagne d’information et de prévention est donc lancée en direction des spéléologues.
Ce qui est acquis :
Pour un spéléologue lambda, rester en suspension dans son baudrier ne pose aucun problème particulier hormis quelques douleur de compression au niveau des sangles. En effet , en situation normale notre organisme modifie en permanence ses points d’appui. Si le corps du sujet reste inerte, apparaissent rapidement des lésions cutanées (escarres), des problèmes de retour veineux et pour finir, des troubles cardio-circulatoire.
Dans quel cas le spéléologue est-il inerte sur corde :
– traumatisme crânien par chute de pierres dans un puits ou par choc lors d’un pendule (rupture d’amarrage par exemple).
– accident médical au cours de la remontée (syncope, trouble du rythme cardiaque)
– état d’épuisement sur corde. Il peut alors survenir très rapidement une incapacité physique totale à continuer la progression sur corde. Cette fatigue peut empêcher toute tentative de passage sur descendeur. La situation se dégrade très vite avec inhibition motrice et troubles psychologiques (panique) suivie rapidement d’une perte de connaissance avec du basculement du corps en arrière. Dans quelques cas, le décès semble rapide.

Les manifestations cliniques observées chez les sujets d’étude sont identiques
– sensation de malaise général,
– sueurs,
– nausées,
– vertiges,
– bouffées de chaleur,
– sensation d’oppression thoracique,
– augmentation du rythme cardiaque,
– arythmie,
– hausse de la tension artérielle,
– perte de connaissance.
Le malaise grave survient rapidement (entre 3,5 et 30 minutes)

L’évolution vers la mort semble inévitable.

Un spéléologue inerte sur corde doit donc être décroché rapidement, c’est une urgence vitale.

Afin d’éviter d’en arriver là, il convient de respecter quelques règles :
– Choisir un un baudrier adapté à sa morphologie, il n’existe pas de modèle universel.
– pas de baudrier bricolé inadapté au corps et à la technique spéléologique; réglage soigneux.
– Pas de remontée seul dans un puits, sans coéquipier capable d’intervenir.
– Pas de remontée de grands puits en situation d’épuisement : au préalable, se réchauffer et manger (sucres rapides).
– Connaissance parfaite des techniques de réchappe par tous. Aucune technique de secourisme ne peut être proposée sur corde. La victime doit être amenée au sol après décrochement, il convient donc que chacun s’entraine régulièrement à porter secours à un équipier inerte sur corde.

Dent de Crolles – 30 et 31 juillet 2006

par Alain MAURICE, Conseiller Technique départemental

DEROULEMENT DE L’OPERATION compte rendu succinct

Le dimanche 30 juillet 2006, à 23h20, l’alerte pour un retard au « Trou du Glas de Crolles » est transmise à Alain MAURICE , conseiller technique départemental, par le CODIS 38.
Une conférence à 3 est établie avec la personne donnant l’alerte qui est la concubine d’une personne recherchée.
Celui-ci lui a laissé un mot disant qu’il avait rendez-vous à 9 h avec un ami pour faire la traversée Glas è Annette ou Glas è Chevalier. Ce sont des randonneurs et grimpeurs qui ont découvert le trou du Glas au cours de leurs balades et ils ont eu envie d’en faire la visite.
Alain MAURICE rassure, la requérante, ce n’est qu’un simple retard, aucune raison de s’inquiéter et aucune urgence. Continuer la lecture de Dent de Crolles – 30 et 31 juillet 2006

Spéléo Secours Français – Fédération Française de Spéléologie