Saints de Glace – 5 et 6 juin 2000

par T. Larribe, Conseiller Technique Adjoint Isère.
DEROULEMENT DE L’OPERATION : compte rendu succinct :

Le lundi 5 juin, vers 14H00, au cours d’un stage organisé par la Fédération Française de Spéléologie, pour 7 étudiants de l’U.F.R.A.P.S. de Lyon, une jeune femme de 24 ans fait une banale glissade à la profondeur de 200 mètres dans les Saints de Glace, cavité située sur la commune de Méaudre. Continuer la lecture de Saints de Glace – 5 et 6 juin 2000

Gouffre Berger – 19 octobre 1998

par T. Larribe, président de la SSSI.

Malgré un bulletin météorologique annonçant des précipitations samedi en soirée, une équipe de 10 spéléologues est descendue dans la gouffre BERGER sans avoir au préalable averti la mairie.

L’objectif de cette expédition était d’atteindre le Siphon du Fin Fond à – 693 m, point terminal d’un réseau remontant à partir de -900, exploré ces dernières années. Les spéléologues devaient ressortir dimanche soir. Continuer la lecture de Gouffre Berger – 19 octobre 1998

Grotte de Gournier – 5 et 6 avril 1998

par Christine Le Roch, Secrétaire de la SSSI.

Le blessé, un homme de 36 ans originaire de Voiron, est entré dans la grotte de Gournier le dimanche 5 avril à 10h30 en compagnie de deux autres personnes (tous les trois spéléologues occasionnels : ni membres de club, ni fédérés à la FFS). A 16h15, alors qu’il quittait l’objectif de leur visite (lieu dit « la salle à manger», situé dans la galerie fossile au niveau de l’accès n°2 à la rivière, à 1km4 de l’entrée de la cavité), il est tombé d’un bloc puis a glissé de façon incontrôlée sur un pente ébouleuse raide (chute d’une dizaine de mètres au total). Son état a rendu nécessaire une évacuation en civière. Continuer la lecture de Grotte de Gournier – 5 et 6 avril 1998

A propos des fractures du fémur

Article paru dans INFO SSF n°50 de septembre 1998.

Si le blessé doit attendre (élargissement de passages), il faut mettre la jambe en traction (valeur 1/10 du poids du corps). Il existe des sets de traction à coller mais, encore faut il en avoir…

Un bricolage permet de réaliser le montage dans la plupart des cas.
Durant le brancardage, il faudrait pouvoir continuer la traction, malheureusement ceci conduirait à rallonger la civière. Un palliatif consiste à solidariser les deux chevilles, la jambe saine servant d’attelle. Ceci évite le déplacement dû à la contraction des muscles de la cuisse et contribue à maintenir la fracture alignée.

En ce qui concerne les brancardages longs et les compressions éventuelles dues au sanglage, il serait utile de poursuivre le travail fait sur les harnais avec les conséquences que l’on connait.

Conduite à tenir dans les premiers instants qui suivent un accident

Article inspiré de celui paru dans LUMIERE NOIRE (1985) bulletin spéléologique d’Ile de France.

L’action des témoins dans les premiers instant qui suivent un accident en milieu souterrain est déterminante pour le bon déroulement de l’opération de secours et la survie de la victime. Voici quelques règles simples à respecter, ce sont les mêmes qu’en surface.
Il faut dans l’ordre : protéger, alerter, secourir. C’est la règle du P.A.S.

1/protéger
Continuer la lecture de Conduite à tenir dans les premiers instants qui suivent un accident

Historique de la 3SI

En Isère, l’organisation des secours spéléologiques présente quelques particularités dues en partie au fait que tout a été mis en place avant que l’échelon national ne se structure autour de la Fédération Française de Spéléologie en 1977.

– La première particularité a été le rôle du Conseiller Technique jusqu’en 2005. Selon le Plan de Secours, la direction des sauvetages était assurée par le Préfet qui déléguait ses pouvoirs au Conseiller Technique. Les responsables des différents corps constitués avaient pour mission de répondre aux besoins exprimés par le Conseiller Technique. Contrairement aux départements voisins, nous avions un schéma opérationnel où l’on trouvait en haut le Préfet, puis le Conseiller Technique puis les autres services. Continuer la lecture de Historique de la 3SI

Introduction

De temps à autre, les médias rendent compte de spéléologues « coincés » sous terre par des crues ou des éboulements. Ces faits divers entretiennent dans le grand public l’idée que les spéléologues sont des insensés qu’ils mettent leur vie en danger gratuitement… La réalité est toute autre ! Depuis de nombreuses années les spéléologues se sont organisés pour assurer eux-mêmes leur propre sécurité ; d’abord en organisant des stages de formation afin que les pratiquants connaissent bien les techniques de progression spécifiques à cette activité, ensuite en organisant la formation des sauveteurs souterrains. Ces deux structures que sont l’École Française de Spéléologie et le Spéléo Secours Français sont parmi les commissions les plus importantes de la Fédération Française de Spéléologie. C’est vrai qu’on ne pouvait pas confier les secours souterrains aux corps constitués traditionnels comme les sapeurs-pompiers ou les gendarmes, tant cette activité requiert un matériel, des techniques de progression et une formation spécifiques. Cependant, tous ces corps constitués interviennent souvent ensemble lors des opérations de sauvetage qui touchent d’ailleurs la plupart du temps de simples touristes que de véritables spéléologues.

Philippe Drouin, extrait de Scialet N°25