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Rénovation du local matos

Samedi 12 avril, 19 membres motivés de la 3SI se sont retrouvés au local matos pour un grand nettoyage et aménagement du local.

Au programme :

  • ajout d’étagères sur toute la longueur du 1er étage
  • ajout d’un plancher au dessus de l’escalier
  • ajout d’un plancher pour la bibliothèque
  • tri des mousquetons et matériel individuels
  • rangement et ménage

    Ce fut une journée chargée mais dans une constante bonne humeur avec, au final, la satisfaction de voir un local rangé et plus fonctionnel. Il reste quelques aménagements à faire, entre autre électriques. A suivre donc…

    Un grand merci à Agnès, Elise, Marie, Maud, Tartine, Bernard, les 2 Eric, François, Guy, Jean-Claude, Laurent, Olivier, Pascal, Philippe, Sylvain, Tartin, Thierry.

    [Vous trouverez ici quelques photos de cette journée.->http://speleosecoursisere.free.fr/Galeries/RenovLocal_20080412/]

  • Compte-rendu médical de l’exercice du Gampaloup

    par France Rocourt et Thierry Delecour.
    merci à François Albasini pour les documentations.Introduction :

    Lors d’accidents en spéléologie, nous n’avons pas eu à prendre en charge de polytraumatisé, toujours décédés à l’arrivée des équipes de secours, ni de traumatisme crânien isolé dans le coma. L’aggravation de l’état clinique des blessés dans ce milieu hostile ne fait aucun doute, et pour les traumatismes crâniens, les A.C.S.O.S. (aggravation cérébrale secondaire d’origine systémique) s’ajoutent à l’hostilité du milieu. Le but de cet exercice consiste à tester, grandeur nature, (avec le matériel médical du SAMU 38), la prise en charge et l’évacuation d’un blessé, traumatisé crânien isolé, dans le coma.
    La médicalisation implique d’évacuer une victime, intubée, ventilée, sédatée, réchauffée. Le choix des conseillers techniques s’est posé vers le Gampaloup (Vercors, commune de Méaudre) : le « blessé» se trouve à la salle des nanas. L’évacuation sera variée : progression horizontale, puits, tyroliennes.

    L’équipe médicale :

    Nombreuse, l’idée étant qu’au plus il y a de participants, au plus, il y aura d’idées.
    La victime : Charrière Amanda

    Les infirmiers :
    Arvieux Lionel IADE CHU
    Pascault Régis IADE CHU
    Maréchal Pierre IDE SDIS 38
    Monod Juhel Marlène SAMU 38
    Naveau Claire IDE Gendarmerie
    Toms Allisson SAMU 38

    Les médecins :
    Delecour Thierry MAR CHU
    Favier Isabelle SAMU 38
    Geoffray Bruno MAR Cl. Belledonne
    Godart Jean SAMU 38
    Koch François Xavier SAMU 38
    Lanièce Christophe urgentiste
    Muller Sophie SAMU 73
    Rocourt France MAR CHU

    Les secouristes :
    Durand Pierre PGHM
    Chatain Lionel CRS
    Robert Jérôme SDIS

    Certains des membres de cette équipe sont de parfaits néophytes en spéléologie et découvrent le milieu à cette occasion.

    (IADE = infirmier anesthésiste ; MAR = médecin anesthésiste-réanimateur)

    Déroulement global :

    Une première réunion au SAMU avec les différents responsables dont Marie-Hélène Schmidt (Medecin, SAMU), Laurent Saucy (cadre infirmier, SAMU) a permis de mettre au point la stratégie au niveau du matériel disponible
    Ensuite, le 12 mai, nous avons effectué la simulation.
    Une réunion de débriefing a eu lieu afin d’établir une guide-line au cas où ..

    Le déroulement de l’exercice :

    Horaires :
    10H30 : Entrée dans la cavité de cette nombreuse équipe
    12H30 : Prise en charge médicale après avoir installé un point chaud
    13H30 : Le système Nicola est opérationnel, les transmissions avec la surface se font sans problème
    14H : Transmission depuis le fond d’un bilan précis concernant la victime
    15H30 : La civère commence sa remontée
    19H20 : La civière sort du Gampaloup

    Le conditionnement de la victime au point chaud :
    Le blessé est installé sur le brancard, dans le duvet pour blessé, avant d’entreprendre la médicalisation.
    L’installation demande d’avoir un vaste plan de travail propre réalisé à l’aide de plusieurs couvertures de survie, d’eau, de lingettes, de gants de protection, gel hydro alcoolique pour les mains.
    La sonde d’intubation est fixée à l’aide d’élastoplast.
    Pour l’aspiration, nous disposons d’un mini-aspirateur manuel qui semble efficace, et évite de gaspiller de l’oxygène.
    Le respirateur : portable de type Weinman utilisé pour le secours en montagne au SAMU 38. Celui-ci est conditionné dans une boîte plastique perforée (prise d’air) et fixé sur le brancard à l’aide de sandow sur les poignées de portage.

    Les obus d’oxygène, indispensables au fonctionnement du respirateur sont préparés comme suit :
    L’obus de 1m3 est emballé dans une mousse à cellule fermée, solidarisé à l’aide d’un lien avec son sac de transport dans lequel il rentre tout juste (Kit bag : aventure verticale hauteur 72 cm). Il est mis sous la bâche du brancard,( toujours solidaire de son sac de transport), entre les jambes de la victime.
    Le capno-saturomètre de type Nellcor (en effet seuls la capnie et la saturation en oxygène du sang sont indispensables, impasse a été faite sur le cardio scope) est lui aussi dans une boîte plastique et fixé de la même façon sur le brancard.
    Le mini pousse-seringue Graseby est mis sous la bâche du brancard, de même qu’un ambu en cas de panne du respirateur.
    Un tensiomètre se trouve sur le poignet du blessé donc sans accès pendant les manipulations du brancard.

    Les manoeuvres d’évacuation du brancard :

    Elles se révèlent longues en raison de multiples précautions et vérifications nécessaires.
    Le maintien horizontal d’un tel blessé complique les manipulations et se révèle souvent impossible à conserver : la verticalisation est souvent imposée par l’environnement.
    Le relais de bouteille demande une grande continuité et des contacts fréquents avec la surface, une anticipation des obstacles par l’équipe médicale d’accompagnement.
    Lors de l’évacuation, le tuyau/blessé du respirateur a été cisaillé par le bord de la boîte plastique. Un débranchement entre sonde d’intubation et tuyau du respirateur a été observé.
    Sortie du brancard de la grotte à 19H20.

    Synthèse :

    L’évacuation d’un blessé réel aurait demandé au mois deux fois plus de temps.
    L’utilisation des poignées de portage du brancard gêne le brancardage. Les sandows s’abîment rapidement.
    Le conditionnement des bouteilles donne satisfaction et permet en surface de remplacer rapidement la bouteille.
    Le respirateur fonctionne à merveille, le conditionnement de celui-ci se révèle trop rustique ce qui occasionne la coupure du tuyau.
    Le monitorage par le capno-saturomètre est inefficace : écran pas assez lumineux et donc invisible sous la protection.
    Le tensiomètre ne peut être utilisé qu’ à l’arrêt.
    Le mini-pousse seringue n’a pas été surveillé, il n’avait pas le tournevis de réglage.
    Nous n’avons pas mis en route le Heatpack ni effectué de monitoring de la température, de même nous n’avons pas abordé des problèmes comme la mise en place d’une sonde urinaire et la surveillance de la diurèse.

    Perspectives :

    Lors de la réunion de débriefing, il apparaît que :
    Le respirateur est adapté, (il faudrait l’adjonction d’un mini capno Weinmann)
    D’autres respirateurs pourraient faire se révéler efficaces comme l’OXYLOG 1000 de Draëger, ou le Microvent.
    Le monitorage est impérativement à changer ; il existe sur le marché un monitorage multi paramètre : Propq LT de Welch Allyn (poids<1kg). Celui-ci prend en charge, fréquence respiratoire mais pas la capnie. Ce monitorage a été utilisé avec succès lors d'un exercice analogue par les toulousains Le spéléo secours espagnol a effectué un exercice similaire à l'aide d'un monitorage multi fonctions Schiller ARGUS PRO LifeCare qui prend en charge ECG, PNI, SPO2, Et CO2 et même DSA !(Poids = 2,1kg).
    Il pourrait paraître envisageable, à terme, de posséder un monitorage avec lecture des différents paramètres à distance du blessé, la transmission sans fil étant au goût du jour.
    La seringue électrique semble indispensable, les médicaments utiles pour la sédation se doivent d’être discutés et de toute façon, ce seront les habitudes professionnelles qui guideront les utilisateurs.

    Conclusion :

    A l’issue de cet exercice, les plus optimistes estiment avoir menés à bien cette opération en sachant qu’une vrai victime demanderait beaucoup plus de temps; les pessimistes sont persuadés que dans ce contexte, nous aurions « achevé» le blessé. De toute façon, une telle opération en réel mobiliserait beaucoup de personnel médical et à minima, il faut une compétence médicale avant et après chaque obstacle.
    Le brancard spéléo va subir une petite modification permettant de rendre indépendant l’accrochage du matériel médical et le portage
    Il a été décidé l’achat de kits de bouteilles complémentaires de façon à pouvoir travailler avec10 obus d’oxygène.
    Pour le conditionnement des appareils de monitoring, Pierre Maréchal du SDIS propose la réalisation d’une petite caisse en aluminium afin de protéger ce matériel fragile, caisse que nous pourrions fixer sur le brancard… A réaliser, une fois que l’on saura ce que nous mettrons dedans !
    La constitution de fiches de matériel réflexes devrait permettre à l’équipe médicale de s’adapter en respectant des délais raisonnables : Thierry Delecour propose de se mettre à la tâche.

    Annexes : afin de continuer le travail et être prêts au cas où ..

    Fiche 1 – organisation è Scénario :
    Fiche 2 : conditionnement du blessé :
    Fiche 3 : équipement médical du blessé :
    Fiche 4 : monitorage, respirateur, seringue électrique :
    Fiche 5 : gestion des batteries :
    Fiche 6 : obus d’oxygène :

    Gampaloup – 12 mai 2007

    Lionel REVIL, Conseiller Technique adjoint (stagiaire)
    François LANDRY, Conseiller Technique adjoint (stagiaire)
    Le choix de la cavité et du type d’exercice

    Le Gouffre du GAMPALOUP découvert en 2000 a déjà fait l’objet d’un exercice secours en 2002. La cavité n’étant pas équipée pour l’évacuation d’une civière de è 70 m (salle des éclopés) au point zéro, elle présente une zone intéressante techniquement. De nombreuses traversées nécessitant des équipements du type tyrolienne, et deux puits permettant une reprise de balancier pour l’évacuation de la civière sont des ateliers variés pour la formation de nos nouveaux équipiers et chefs d’équipe. Pour l’équipe médicale les nombreuses manoeuvres sur cordes présentent beaucoup d’intérêt dans le cas d’une évacuation d’un blessé fortement médicalisé premier objectif de cet exercice (voir compte rendu médical de France ROCOURT).
    Cet exercice est aussi l’occasion pour Lionel REVIL et François LANDRY de valider leur stage de conseiller technique spéléo auprès du Préfet de l’Isère.

    Scénario Continuer la lecture de Gampaloup – 12 mai 2007

    Granier – Cuvée des ours – 8 mai 2007

    Alain MAURICE, Conseiller Technique départemental
    Thierry LARRIBE, conseiller technique adjoint

    DEROULEMENT DE L’OPERATION compte rendu succinct

    Le mardi 8 mai à 3h, l’alerte pour le retard d’une personne partie seule dans une grotte du massif du Granier est transmise au conseiller technique départemental par le PGHM Isère.
    Nous connaissons le point de départ (cabane forestière sous le col du Granier) mais pas la destination de la personne ni son niveau technique. Sa femme (qui a donné l’alerte) est déjà allé à l’entrée de la grotte et saurait nous y conduire. La personne recherchée connaît quand même le réseau, elle y va souvent, pour faire une traversée.
    Décision de reporter le déclenchement au lever du jour pour plus d’efficacité, et de se renseigner entre temps sur les possibilités dans ce secteur que nous connaissons mal. Continuer la lecture de Granier – Cuvée des ours – 8 mai 2007

    Dent de Crolles – 30 et 31 juillet 2006

    par Alain MAURICE, Conseiller Technique départemental

    DEROULEMENT DE L’OPERATION compte rendu succinct

    Le dimanche 30 juillet 2006, à 23h20, l’alerte pour un retard au « Trou du Glas de Crolles » est transmise à Alain MAURICE , conseiller technique départemental, par le CODIS 38.
    Une conférence à 3 est établie avec la personne donnant l’alerte qui est la concubine d’une personne recherchée.
    Celui-ci lui a laissé un mot disant qu’il avait rendez-vous à 9 h avec un ami pour faire la traversée Glas è Annette ou Glas è Chevalier. Ce sont des randonneurs et grimpeurs qui ont découvert le trou du Glas au cours de leurs balades et ils ont eu envie d’en faire la visite.
    Alain MAURICE rassure, la requérante, ce n’est qu’un simple retard, aucune raison de s’inquiéter et aucune urgence. Continuer la lecture de Dent de Crolles – 30 et 31 juillet 2006

    Gouffre Berger – 13 juillet 2006

    par Alain MAURICE, Conseiller Technique départemental

    DEROULEMENT DE L’OPERATION compte rendu succinct

    Le jeudi 13 juillet 2006 à 3h20, l’alerte pour un retard au gouffre Berger est transmise au conseiller technique départemental par la CRS Alpes.
    Un groupe spéléologues Belge de 5 personnes remontait de è640 au gouffre Berger. A la sortie, vers 0H00 ils n’étaient plus que quatre. L’un d’eux est parti seul devant, il a été vu pour la dernière fois à la cascade du petit général. Ils ne savent pas ce qu’il a pu faire est sont très inquiets, d’autant qu’ils ont eu un violent orage dans la nuit.
    Ils sont actuellement à la Molière. Le groupe a laissé un numéro de téléphone (00 32 xxxxxxxxx) mais on n’arrive pas à les joindre dans un premier temps. Continuer la lecture de Gouffre Berger – 13 juillet 2006