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Secours au gouffre Berger – 24 au 26 juillet 2019

Le mardi 23 juillet, à 8h00, un jeune spéléologue de 21 ans, prénommé Félix, n’est pas au rendez-vous convenu avec une équipe néerlandaise. Il rate donc le départ pour le gouffre Berger et se greffe au dernier moment, sans leur accord, sur 2 spéléologues qui ont prévu de s’arrêter à -600 m. Il a l’intention d’aller au fond s’il arrive à raccrocher un groupe sous terre.

A l’entrée de la cavité, il s’inscrit de manière indépendante sur le registre des visites. Il est un peu plus de 10h00 quand Félix entame sa descente en même temps que le binôme qu’il a suivi jusque là. Vers 13h30, il passe en compagnie des 2 autres à -500.

À 14h45, les 3 spéléologues arrivent à – 600 et se font doubler par 4 slovaques. Alors que l’un des membres lui déconseille vivement d’aller plus loin, Félix continue sa descente et tente de rattraper les slovaques qui l’aperçoivent pour la dernière fois à 16h00. Il n’arrive pas à avancer à leur rythme et se fait distancer. À partir de cet instant, Félix poursuit sa descente seul, en contradiction avec le règlement du rassemblement qu’il a signé. Il se rend compte rapidement qu’il n’y arrivera pas et décide de faire demi-tour.

Dans le secteur des Couffinades, il se trompe d’itinéraire, revient sur ses pas, emprunte une corde qui monte et s’engage dans une galerie hors du parcours classique. Il tourne en rond, se perd et finit par se blesser à la cheville en tombant dans une vasque dont il a du mal à s’extraire. Ces vêtements sont mouillés, il est perdu, ne peut plus bouger, il s’assoie et attend. Selon nos estimations, sa chute remonte au mardi en fin de journée. Selon lui, cela se serait plutôt produit le lendemain mais il ne peut l’affirmer car il ne dispose pas d’une montre. Les slovaques qui repassent par les Couffinades 3 heures plus tard et toutes les autres équipes descendantes ou montantes ne l’aperçoivent pas sur le parcours classique. Cela signifie certainement qu’il s’est déjà engagé dans le réseau de la cascade oubliée, galerie connexe connue que de quelques personnes.

Les organisateurs, interrogent les équipent qui remontent à la surface dès le soir même pour savoir si Félix a été aperçu. Ils continuent le lendemain jusqu’à ce que les slovaques et ceux qui les ont suivi sous terre sortent et indiquent ne pas l’avoir vu. Il est alors décidé de donner l’alerte en appelant un conseiller technique. Il est alors 23h06, le mercredi 24 juillet. Lionel REVIL qui reçoit l’appel demande que quelqu’un aille vérifier la présence du véhicule de l’intéressé au parking de la Molière. Puis, il questionne l’appelant pendant 25 minutes. Il informe immédiatement après Thierry LARRIBE qui transmet l’information sans délai au CTA-CODIS.

Dès l’alerte , il paraît évident qu’en période estivale, les effectifs isérois ne permettrons pas à eux seuls de mener à bien cette opération de recherche. Le CTDS demande la mise en alerte des membres du SSF 69 dès la conférence avec le CODIS. Le SSF du Rhône coopère étroitement avec la 3SI depuis quelques années et présente un avantage indéniable : ses effectifs ne peuvent qu’exceptionnellement être engagés sur leur territoire.

Par la suite, il a été demandé au CODIS de faire le nécessaire pour recenser les moyens disponibles dans les départements voisins dans une premier temps. Le CODIS 38 a fait le nécessaire auprès du COZ en charge de traiter les demandes de renforts extra-départementaux.

Le 25 juillet au matin, lors d’une réunion téléphonique à laquelle participait le COGIC, il est décidé d’acheminer les 47 spéléologues disponibles depuis l’Ardèche, la Drôme, le Rhône, la Savoie et la Haute Savoie. Il est aussi convenu que les sauveteurs SSF présent dans l’expédition en cours au gouffre Berger sont requis directement par le préfet de l’Isère. Pour assurer la relève du dispositif et pour faire face à un sur-accident, il est décidé de mettre en préalerte d’autres départements. Les CTN du SSF trouvent 32 sauveteurs disponibles dans la région PACA, dans le Gard et en Lozère. En parallèle, 31 personnes se déclarent disponibles en Isère et 15 en Rhône Alpes.

Comme pour l’exercice du 29 juin, les CT ont souhaité que le PC soit installé dans un bâtiment à Autrans et non au parking de la Molière. Les liaisons téléphoniques, radio et internet ont été ainsi opérantes tout le long de l’intervention. Un poste de commandement avancé a été armé à l’entrée de la cavité. Ne pouvant immédiatement être doté de la totalité de son effectif, il a été renforcé au fur et à mesure des arrivées de gestionnaires au PC.

Dès le début de l’opération, il a été envisagé de limiter la première phase de recherche de la surface à -860, seule zone où Félix était censé être allé. Deux équipes ont été formées. L’équipe engagée au PCA commence par s’assurer que le sac à dos contenant les affaires sèches de Félix se trouve bien à l’entrée du gouffre Berger. La découverte de ce sac a permis d’écarter tout égarement en surface. Sous terre la zone la plus profonde dans le secteur des Couffinades a été fouillée en premier. Des plongeurs sont même engagés pour examiner les profonds bassins de cette zone. Dans un deuxième temps, 3 équipes sont engagées pour effectuer des recherches dans la galerie de la Boue et la galerie Petzl à partir de -250 et pour inspecter la zone de -650 à -860.

Les sauveteurs ont prévu de signaler chaque entrée de galerie fouillée par une bande de rubalise marquée de la date, de l’heure et du nom du sauveteur ayant procédé à l’inspection. Dans un troisième temps, il était prévu d’envoyer une vingtaine de sauveteurs pour fouiller le fond. Cette équipe aurait intégré les 3 plongeurs déjà sous terre restés à disposition du dispositif de recherche en attendant l’élargissement de la zone de fouille.

Dans cette hypothèse, un camp de base aurait certainement été aménagé à –860 pour permettre à tous de se reposer avant la remontée. Les recherches engagées par ces premières équipes de donnent rien.

Dans la matinée du 25 juillet, un spéléologue se rend disponible au PC. Il connaît parfaitement les réseaux découverts ces dernières années au dessus de la galerie principale entre -650 et -900, il en a été un des principaux explorateurs. Il forme une équipe qui s’engage rapidement dans la cavité. Il s’attache en premier lieu à fouiller les réseaux partant de la zone des Couffinades. Il répartit ses équipiers sur différentes galeries. Une fois une zone fouillée, il interroge ceux qui ont mené les recherches. Lors du compte-rendu d’une de ces missions, il se rend compte que la fouille n’a pas été complète et renvoie des sauveteurs sur cette zone. Félix est alors découvert à 300 m du départ d’une grosse galerie défendue par une étroiture, est 16 heures. Ils se trouve dans le réseau de la cascade oubliée connu que de quelques personnes. De la galerie principale du gouffre Berger, personne ne pouvait l’apercevoir ou l’entendre. 39 personnes réparties en 5 équipes ont participé à cette phase de recherche.

Le médecin et l’infirmier ont été positionnés au PC bien avant la découverte de Félix. Dès lors que ce dernier a été retrouvé, ils ont été acheminés rapidement à l’entré du gouffre Berger. Une dotation médicale permettant de faire face à un sur-accident grave a été laissée au PC. 6 médecins et infirmiers de l’Isère étaient en préalerte pour faire face à une demande de renfort. Une équipe médicale du Vaucluse était aussi disponible.

Quand il est découvert, Félix se plaint d’une forte douleur à la cheville droite. Il ne peut pas poser le pied par terre. Il a dû passer 48h00 là à attendre après avoir chuté dans une vasque d’où selon la première version qu’il donne, il a eu du mal à s’extraire. Ses vêtements sont humides, il fait 8°. Il a froid mais ne se plaint pas. Le PC est immédiatement avisé de la découverte de Félix.

Sachant que l’équipe médicale n’était pas encore entrée sous terre et en l’absence de blessure grave, l’équipe de recherche choisit de commencer l’évacuation pour rapprocher Félix du médecin. Dans les verticales, Félix est alors tracté par une corde et il est porté dans les zones qui s’y prêtent. C’est au bivouac de -500 que l’équipe d’évacuation jonctionne avec l’équipe médicale, il est 22h11.

Quand il prend en charge la victime, le médecin sait qu’il existe un très fort risque de devoir brancarder Félix à partir de -240, il ménage donc les équipes sous terre. Cette phase de l’évacuation s’effectue en 2 temps :

Avant de descendre, le médecin a pris soin d’emporter un BPS fourni par le SDIS 38 afin d’alléger le portage de la victime. Il s’agit d’une toile renforcée munie de poignée. Ce dispositif dans sa longueur totale permet de porter une victime allongée. Plié en 2 , il rend possible le transport assis. Il pèse à peine 2 kg contre 20 kg pour la civière habituellement utilisée. Si le transport à l’aide du BPS s’effectue en position assise dans un premier temps à partir de -500, la victime finit en position allongée.
En arrivant à la côte -240, le médecin décide d’effectuer un bilan médical et de laisser les sauveteurs présents doubler la civière soit pour ressortir, soit pour se positionner dans les puits et méandre situés au dessus. La pause dure 2 heures et permet à des équipes nouvellement entrées dans la cavité afin de finir d’équiper les passages techniques jusqu’à la surface. Un brancard rigide a été positionné à -240 à la base des puits dès que la découverte de Félix a été annoncée.
Compte tenu de l’impossibilité pour Félix de prendre appui sur son pied et de son état de fatigue, il est décidé de le conditionner dans le brancard rigide.
La victime, harnachée dans le brancard quitte la profondeur de – 240 à 4h15. Elle remonte sans difficulté le puits Aldo (44 m) et les verticales qui lui font suite (ressauts et puits Gontard). Au sommet du dernier puits à -150 se trouve le premier méandre, court mais très technique. Il est franchit en 1h00. Le blessé se trouve alors au bas du puits Garby (-140)., il est 7h50. A ce moment, il est demandé à tous les sauveteurs encore à l’aval de la civière de la doubler. La civière remonte le puits Garby et entame le grand méandre long de plusieurs centaine de mètres. Il faut 3h00 à 30 personnes pour permettre la sortie du brancard. La cote -90 est atteinte à 11h45. Après une dernière pause permettant à tous les secouristes de doubler le brancard, ce dernier commence la remontée du dernier enchaînement de verticales pour sortir vers 13h00.
Un sapeur pompier du GRIMP 07 membre de l’équipe 10, se blesse consécutivement à une glissade alors qu’il descend participer à l’évacuation du blessé, il est 23h15. Atteint au poignet, il est évacué en autonomie, sans brancard, simplement assisté de spéléologues.

Les équipages de la base de la sécurité civile du Versoud ont été très sollicités lors de cette opérations sur les 2 jours. De nombreuses rotations ont été assurées entre le PC et l’entrée de la cavité pour transporter sauveteurs et matériel et entre le gouffre Berger et le parking de la Molière. La victime a aussi été évacuée vers le CHU de Grenoble par une rotation de Dragon 38.

Le SDIS 38 a mis à disposition de l’opération un camion de restauration et une grosse quantité de lits. Des repas chauds ont été distribués aux sauveteurs tout au long de l’opération. Un dortoir de plusieurs dizaine de lits a été aménagé dans le bâtiment mis à disposition par la mairie.

Secours à la grotte de Gournier – 13 juillet 2019

Un groupe de 4 personnes encadré par un guide professionnel part visiter la grotte de Gournier le 13 juillet vers 10 heures. En fin de matinée, après avoir parcouru une grande partie de la grande galerie, le groupe rejoint la rivière après que chacun ait revêtu une combinaison de plongée. Les vêtements ayant servi jusque là sont laissés au niveau de l’accès 1.

A 15h00, sur le chemin du retour, une jeune femme de 32 ans tente un saut de 4 m dans une vasque. Malheureusement, elle ne prend pas assez d’élan et chute dans une zone peu profonde. Elle ressent alors une douleur aiguë à la cheville. Le guide prend alors la décision d’atteindre le 1er accès avec le groupe à la rivière afin de récupérer les vêtements de rechange. Le trajet prend 2 heures. La victime avance avec difficulté à cause de la douleur. Dès les vêtements secs retrouvés, le guide laisse la victime et son ami sur site après les avoir conditionnés dans un point chaud et part avec les 2 autres pour donner l’alerte. Arrivé à l’extrémité amont du lac, il laisse le reste du groupe sortir et donne des consignes pour que l’alerte soit passée. Rapidement, il rejoint ceux restés au niveau du 1er accès.

Un membre du groupe sort et compose le 112, son appel est alors pris en charge par le CTA CODIS 38. Une conférence est rapidement organisée avec un conseiller technique contacté par SMS à 18h20. Le SAMU 38 et la cadre d’astreinte de la protection civile de la préfecture entrent dans la conversation par la suite. Il est décidé d’envoyer sur place un médecin et un infirmier, 25 sauveteurs spéléologues et les personnels disponibles au sein du GRIMP et des USEM. L’ADRASEC est mise en alerte immédiatement. Le plan de secours spécialisé en spéléologie est déclenché à 18h45.

Le poste de commandement est installé dans une salle mise à disposition par la société d’exploitation de la grotte de Choranche. Une salariée du site touristique reste disponible sur place pour toute la durée du sauvetage.

La cavité ne présentant aucune difficulté, la manœuvre est simple, d’autant plus que ce type d’intervention à Gournier est déjà arrivée par le passé. Les derniers secours sur ce site remontent à 2010, 2011 et 2015. Deux exercices ont eu lieu dans cette grotte en 2009 et 2016. Pour les sauveteurs, il s’agit de brancarder la victime dans une galerie au parcours chaotique puis de la descendre au niveau du lac d’entrée pour la poser dans une embarcation. Une trentaine de secouristes est trouvée parmi les membres du GRIMP 38, de la CRS Alpes de la gendarmerie et du Spéléo Secours Isère. Ce chiffre peut paraître conséquent pour porter une civière sur 800 m. Il convient donc de préciser que le brancardage sur un terrain chaotique requiert l’emploi de beaucoup de personnel. Ainsi, dans certains passages délicats les secouristes doivent se caler et faire circuler la civière de mains en mains. Le brancardage constitue le mode d’évacuation le plus pénible pour les secouristes. Deux rotations d’hélicoptère de la Sécurité civile (Dragon 38) permettent de déposer sur site 2 secouristes, le médecin et l’infirmier ainsi qu’une grosse quantité de matériel. Tous les autres sauveteurs montent par la route. Les premiers arrivent vers 19h30. 5 équipes sont composées au fur et à mesure de la disponibilité des personnels. A défaut de pouvoir établir des communications directement entre l’entrée de la grotte et l’accès 1, une navette part du lac pour aller chercher des informations. Le bilan médical arrive par ce biais à 23h50, heure à laquelle débute l’évacuation de la victime. Cette dernière est brancardée sur tout le parcours, elle ne peut marcher et l’équipe médicale a dû pratiquer une anesthésie loco-régionale. Quelques sauveteurs restés à l’amont du lac posent les équipements nécessaires à la descente du brancard au niveau de l’eau. Une tyrolienne est tendue sur la première partie du lac pour permettre la dépose dans l’embarcation. Cette dernière est en fait un PRV de la section aquatique du SDIS. Elle fait 8 m de long et permet de transporter 20 personnes. 2 plongeurs spéléologues ainsi que 2 nageurs du SDIS assurent la sécurité de la victime et des sauveteurs sur le lac. La civière se présente à l’extrémité du lac à 1h20. La tyrolienne et le lac sont franchis en 8 mn

La victime arrive au PC vers 1h45, elle est alors prise en charge par les sapeurs pompiers du centre de secours de Pont en Royans et évacuée vers le centre hospitalier de Romans sur Isère (Drôme).

Secours à la Glacière d’Autrans le 27 mai 2012

Une crue soudaine a bloqué 5 personnes dans la Glacière d’Autrans le dimanche 27 mai en fin d’après midi.

Deux équipes de spéléologues s’étaient répartis dans le gouffre, l’une en entrant par le Tapinoir et la seconde par la Glacière afin d’en faire la traversée en se croisant à la base des puits (-100 m). La progression du groupe entré par la Glacière a été stoppée par la crue provoquée suite à un violent orage survenu en fin d’après midi ; orage aggravé par la présence de neige résiduelle.

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Secours à la Grotte de la Diau le 26 août 2011

C’est en faisant la traversée de la Grotte de la Diau, qu’un spéléologue a chuté dans le dernier puits de 11 mètres suite à une erreur de manipulation de cordes.
Les membres du groupe mettent alors la victime en attente à 1,5 km de l’entrée.
Le bilan médical annonçant une fracture non déplacée du bassin, a nécessité l’évacuation sur civière par la résurgence et la présence d’un médecin urgentiste.

24 spéléos du Spéléo Secours 74 sont réquisitionnés ainsi que 27 autres des spéléos secours des départements voisins : 73, 69, et 01.
2 personnes du SAMU 38 accompagnées par 2 personnes du PGHM constituaient l’équipe médicale. En surface les pompiers ont assuré l’organisation et la communication, la Croix Rouge a aussi géré l’intendance.

Secours aux scialet des Chuats le 5 février 2011

C’est dans la nuit du 4 au 5 février, qu’un spéléologue drômois est victime d’une chute de pierres alors qu’il remonte un puits dans le scialet des Chuats vers la côte -200. L’alerte est donnée par ses compagnons déja ressortis.

Le dispositif mis en place par les conseillers techniques drômois comprend des sauveteurs de la Drôme ainsi que 4 spéléologues isérois déjà sur place. D’autres membres du PGHM ainsi qu’un CRS sont appelés en renfort.

Vu le grave traumatisme crânien ainsi que l’écrasement de la main qu’a subi le blessé, une équipe médicale iséroise est dépéchée sur le site. Une fois la prise en charge médicale opérée, l’évacuation commence, elle prend fin en début de soirée.

Secours à Gournier le 18 juin 2011

Le 18/06/2011, en fin de journée, démarre une opération de sauvetage pour sortir 5 spéléologues bloqués par une crueLe samedi 18 juin 2011, en fin de journée, le gérant du site des grottes de Choranche s’inquiète de ne pas voir ressortir des spéléologues de la grotte de GOURNIER. Compte tenu des précipitations qui sont tombées durant la nuit précédente et la journée, ils pensent qu’ils peuvent être bloqués par une crue. Il contacte des spéléologues habitant à proximité du site. Parmi ces derniers, deux doivent participer à une soirée organisée dans le restaurant du site des grottes touristiques. Il leur demande d’aller voir le niveau de l’eau au lac d’entrée vers 19h30, car en l’état aucun spéléologue ne peut pénétrer dans la cavité. Continuer la lecture de Secours à Gournier le 18 juin 2011

Opération de secours à la grotte de Gournier le 05/08/2010

Le 05/08/2010, le plan de secours a été déclenché pour porter secours à la cliente d’un guide blessée au genou dans la grotte de Gournier (Choranche).

Le jeudi 5 aout, vers 13 heures, un groupe effectuant un stage dans le massif du Vercors et encadré par un titulaire du brevet d’état de spéléologie, s’engage dans la grotte de Gournier. Cette grotte commence par un lac puis suit une immense galerie sèche de 2,5 kilomètres dont le sol est percé de 4 orifices permettant de rejoindre la rivière souterraine. L’objectif de ces visiteurs était d’entrer dans la rivière par le deuxième accès et de rejoindre la galerie principale par le premier accès, situés respectivement à 1 400 mètres et 800 mètres de l’entrée. Il s’agit d’un parcours très fréquenté par les guides en spéléologie et ne présentant aucune difficulté.

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