Doublement du mousqueton en tête de balancier ou de contrepoids

ATTENTION : Le contenu de cet article technique n’est qu’une piste de recherche et la 3SI travaille actuellement sur ce sujet. Il n’est donc pour le moment qu’une piste de réflexion et ne doit pas être utilisé lors d’exercices ou de secours.

Le mousqueton bien qu’offrant une résistance supérieure à celle requise pour son utilisation peut présenter des défauts invisibles à l’oeil nu et pouvant entraîner sa rupture.
La configuration spécifique à l’équipement d’un noeud répartiteur fait supporter au mousqueton central à minima la charge de la civière et du contre-poids. Cette situation est inédite en spéléologie, puisque la norme en équipement de progression est le doublement du mousqueton de tête de puits.

Le Spéléo SecourS Isère (3SI SSF 38) réfléchit à la manière de contre-assurer ce point unique. La technique préconisée doit prendre en compte les différentes formes de poulies en s’adaptant au diamètre du point d’ancrage.

Pour les poulies possédant un gros point d’accroche pouvant accueillir plusieurs mousquetons (Rescue), il suffit de passer un deuxième mousqueton à la fois dans le point central du répartiteur et dans la poulie.

Pour les poulies possédant un point d’accroche n’acceptant qu’un seul mousqueton, il convient de contre assurer le mousqueton d’attache avec une dégaine d’escalade (la plus courte possible) équipée de mousquetons à vis à ses extrémités. Un des mousqueton est placé dans le point central du répartiteur et l’autre, sur la corde de traction à l’amont de la poulie. Le dispositif doit être le plus court possible afin de limiter le choc subit par ce dernier mousqueton en cas de rupture du dispositif principal.
Si on place ce dernier mousqueton à l’aval de la poulie, on risque de provoquer le coincement de la poulie et de la corde lors de la mise en tension de la contre-assurance.